" Le vainqueur, je lui donnerai de s'asseoir avec moi sur mon trône,
tout comme moi j'ai été vainqueur et
me suis assis avec mon Père sur son trône. "
(Apocalypse 3 :21)
" Au commencement " est la Vision de l’UNITÉ.
" Au commencement était la Parole " (Jean 1 :1, trad. Louis Segond)
" Au commencement " de notre recherche, nous n’avons que " Parole " et Elle apparaît comme l’Expression de Dieu, comme la forme ou la substance même de Dieu. Voilà pourquoi celui qui s’attache avec respect et amour à Sa Parole, simplement parce qu’elle est belle, simplement parce qu’elle est bonne, simplement parce qu’elle est vraie, simplement parce qu’elle est infiniment aimable, s’attache immanquablement à Dieu et par-là même entre dans la jouissance de sa vraie Vie.
Celui qui soutient " Parole " , même s’il n’en saisit pas toutes les subtilités, ne perdra pas son temps car " Parole " est avant tout une semence qui germera en Son heure.
" tout comme moi…" la Comparaison …
À son origine, une graine se trouve enfermée dans une coque ou une enveloppe qui a peu de valeur par elle-même, mais qui la préserve et la contient. Lorsque le temps est venu, quelque chose sort et se libère de cette enveloppe. C'est alors seulement que commence à apparaître Ce qui était invisible.
Ainsi en est-il du véritable Moi de tout homme. Le moi est cette enveloppe qui contient le Moi, qui contient la vraie Vie de tout homme. Il est un fait que le Moi Se révèle en Se libérant du moi. Et ainsi, lorsque " Parole " entame en soi son processus de germination, Elle laisse apparaître Ce qui ne pouvait pas être perçu et qui était caché par " son " apparence extérieure. " Le mystère de Dieu " Se révèle ainsi et
Lorsqu’il sera donné au vainqueur de " s'asseoir avec moi ", de " s’asseoir ", c'est-à-dire de réaliser son Soi, Ce qu’il est vraiment, il connaîtra son vrai " moi ", il jouira de sa véritable Conscience et il saura que son Moi ne forme qu’Un et est Un (as W) avec Celui qui est à l’origine de tout, " le Père ". La mystique étant liée au " mystère de Dieu ", le Seigneur conduira tous ceux qui s’efforcent sérieusement à connaître Dieu, à la Révélation de ce mystère (W).
Du Livre de l’Apocalypse, ceci qui est fondamental :
Tout d’abord, il n’est pas très difficile d'admettre que " Celui qui vit pour les éternités d'éternités ", est à l’origine de tout, est l’Origine de tout, a créé la Totalité qui est exprimée dans ces mots : " le ciel et ce qui s'y trouve ", " la terre et ce qui s'y trouve ", et " la mer et ce qui s'y trouve. " Comment a-t-il créé la Totalité ? Si nous nous efforçons de connaître Dieu, Il nous permettra de voir comment.
Ensuite, l’achèvement du " mystère de Dieu ". Celui-ci n’intervient que lorsqu'il n'y aura " plus de délai ". La Bible Louis Segond traduit le mot " délai " par le mot " temps ", ce qui donne ceci :
" Et l’ange… jura… qu'il n'y aurait plus de temps ".
Il n’y aura donc " plus de temps " et par conséquent, " plus de délai ", plus de pensée délétère (N), plus d'erreur de perception, de perception délusoire (N), plus d’égarement et plus de désillusion non plus, car il n’y aura plus que " ici et maintenant ".
Cette formule " ici et maintenant " est une clef (N) qui permet d'atteindre à la Réalisation de Ce que nous sommes. Si on attribue cette formule au Seigneur Bouddha, c’est parce qu’elle est à Son Image : intemporelle, impersonnelle et universelle.
S’il y a bien plus encore dans le mot " délai " que tout ce qui sera entrevu ici, la base de ce mot mérite d’être considérée. Si ce mot peut être traduit par le mot anglais " delay ", le mot " delete " qui est très proche, signifie " effacement, suppression ", comme le mot français " délébile " qui signifie : " Qui s’efface, qui peut être effacé " (dict.)
A force de projeter Dieu dans un paradis lointain, à force d’enfermer le Seigneur dans l’histoire du monde, à force d’interpréter les Ecritures dans le temps et l’espace, à force de penser ailleurs, autrefois ou plus tard, nous avons perdu la mémoire de Ce que nous sommes. Notre pensée s'est égarée, elle est devenue délétère, elle s'est corrompue et à cause de cela, nous avons aussi perdu la possibilité de connaître Dieu, et par-là même de réaliser " ici et maintenant ", en ce monde, Ce que nous sommes. Il est fondamental de considérer le Présent, le Présent de Dieu.
Donc " plus de temps ", " ici et maintenant ", et " plus de délai ".
Quiconque méprise " la Parole " d’une façon ou d’une autre méprise Dieu, mais celui qui soutient " la Parole ", même s’il n’en saisit pas toutes les subtilités, ce qui est tout à fait naturel au commencement, ne perdra pas son temps car " la Parole " est avant tout une semence qui germera en Son heure. Si nous recueillons cette Semence et que nous La plaçons dans notre cœur, pourquoi ne deviendrait-elle pas en Soi cet Arbre qui donne la Vie, cet " arbre de vie " dont il est question au chapitre 22 du Livre de l’Apocalypse, mais aussi au chapitre 2 du Kalevala des Anciens Finlandais ?
" 1 Dis : Dieu est Un.
" 2 C’est le Dieu éternel.
" 4 Il n’a point d’égal. " (Coran 112 : 1)
" Il est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que Lui " (Marc 12 :32)
Dans la recherche spirituelle qui ne saurait être séparée de la recherche de l’Unité de Dieu, il est important d’apprendre à lire. La Parole de Dieu n’est pas faite pour être méprisée, interprétée et remplacée par des explications qui ne nous sont d’aucun profit, mais pour être soutenue, approfondie et considérée.
Donc, ne soyons pas semblables
" à ces animaux venimeux, qui changent en poison tout ce qu’ils mangent.
" Ô Mon maître ! Que nous profitons peu de tous les biens que vous nous avez faits ! ... et nous n’approfondissons pas les grands mystères que renferme un langage dont l’Esprit saint est l’auteur ! Ne devrait-il pas suffire que ce langage soit de lui ... et nous persuader qu’il ne s’en est pas servi sans une raison profonde ? " (Sainte Thérèse d’Avila R)
Selon notre attitude, la Parole de Dieu peut nous libérer, comme Elle peut nous enchaîner et nous abêtir de la pire façon qui soit. Si nous employons d’une façon inconsidérée Sa Parole, si nous La méprisons, nous deviendrons semblables à ces animaux venimeux, et nous nous empoisonnerons assurément nous-mêmes. Ce qui est délétère est nuisible à la santé !
Alors, pour notre plus grand bien, puisse " l’arbre Dieu " prendre Ses racines, puissions-nous L’aimer et désirer Le connaître, afin qu’Il devienne notre Maître, c’est-à-dire Celui qui manifeste notre être véritable ; et voici l’Apocalypse, la Révélation : " le bonheur éternel, le savoir éternel, et l’amour éternel ". Telle est
Celui qui a " le bonheur éternel ", celui qui a " le savoir éternel " et celui qui a " l’amour éternel " jouit ici-bas de " la vie éternelle ", réalise " ma parole à moi ".
La "vie éternelle" est elle-même l’expression de " ma parole à moi ", qui est elle-même l’expression de l’éternel.
Parce que Dieu est la Vie qui nous attend, et que nous n’avons pas l’éternité devant nous, Dieu n’attend pas. Comment pourrait-il attendre ? Ce qui n’a pas été considéré n’a pas été considéré, ce qui n’est pas vécu n’est pas vécu. Pourquoi devrait-il attendre ? Dieu est Celui qui donne à celui qui Le considère la Conscience de son vrai Moi, et par-là même la conscience de sa vraie Vie, qui est " vie éternelle ". Par conséquent, il n’est pas dans notre intérêt de nous laisser éblouir par la vision de ceux qui n’entendent pas " ma parole à moi " et qui n’ont ni le Bonheur qui vient de leur Moi, ni le Savoir qui vient de leur Moi, ni l’Amour de leur Moi.
Au lieu de nous laisser éblouir par des discours délétères, par des discours qui nous sont nuisibles, il est bien plus avantageux de veiller sur notre pensée en songeant " que Dieu n’attend pas l’autre vie pour récompenser l’amour que nous lui portons. La récompense, c’est dès ici-bas qu’elle commence. " (Sainte Thérèse d’Avila)
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C’est sous le nom de Mâ Sûryânanda Lakshmî que Madame Noutte Genton-Sunier, née en Hollande en 1918, diffusa un enseignement remarquable en Suisse, mais aussi à Paris, à Lyon, à Grenoble, à Marseille… (Rencontre avec Mâ Sûryânanda Lakshmî)
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Délétère : " Grec deleterios, nuisible. 1.Nuisible à la santé. 2. Qui corrompt l'esprit ; corrupteur. " (Larousse 2004)
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DÉLUSOIRE :
" Propre à induire en erreur, à tromper, à faire illusion. Argument délusoire.
HISTORIQUE XVe siècle. " Et toutes fois il veut maintenir que, sans confesser son meffaict, vous le luy avez pardonné, qui est, selon tous droicts et raison escripte, une chose delusoire et illusoire ", JUVÉNAL DES URSINS, Charles VI, 1411.
ÉTYMOLOGIE : Latin delusum, supin de deludere, se moquer. " (dict. W)
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Les deux premiers Chants du Kalevala sont les plus accessibles, les plus précis, et sans doute les plus précieux.
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Dans le dictionnaire latin, au mot " clavis ", " clef " au singulier, se trouve une cette citation :